Le 10 février 2025 à 21h10, M6 diffuse l'émission "À quel prix ?". Olivier Dauvers y fera les courses dans un supermarché avec la même liste qu’une famille de téléspectateurs. Son objectif ? Remplir un caddie bien moins cher que celui de la famille. Le bilan des économies sera dévoilé en plateau.
Olivier Dauvers : "À chaque fois, je suis resté dans ce que la famille avait prévu d'acheter"
"C'était un rêve de très longtemps que d'accompagner des gens faire leurs courses pour transmettre, pour passer ce que je sais depuis 35 ans que je m'intéresse au commerce et à la conso. Mais ce passage-là, il ne peut pas se faire n'importe comment. Bien évidemment que si la famille a prévu d'acheter un poulet fermier des Landes Label Rouge, je ne vais pas lui dire : ‘Non, non, achetez un poulet industriel pas cher’. À chaque fois, vous le verrez dans l'émission, je suis resté dans ce que la famille avait prévu d'acheter. Faire des économies en affamant une famille, c'est pas difficile non plus. Il suffit de couper, de diviser par deux tout ce qu'elle achète, elle fera des économies. Mais ils auront faim !", a expliqué Olivier Dauvers.
“Donc évidemment, il y a quand même un peu de sérieux derrière tout ça. Je prétends pas tout savoir et tout connaître. Mais je pense qu'en nombre de magasins visités depuis que je suis sur terre, je pense que je suis probablement champion du monde. Ou en tout cas, champion de France. Tout ça pour dire que ce que je vais donner comme conseil, c'est pas à l'emporte-pièce. Ils avaient prévu d'acheter un poulet classique, et je leur dis : ‘mais attendez, regardez les cuisses de poulet'. Dans le poulet, les cuisses, personne n'en veut, on veut tous du filet. Et comme un poulet, par principe, il aura toujours deux filets et deux cuisses… Si tout le monde veut du filet, ça fait monter le prix du filet. Et, mécaniquement, ça fait baisser le prix des cuisses, parce qu'il faut les écouler", a poursuivi Olivier Dauvers.
"La frontière entre pub et rédaction, je la connais par cœur depuis 35 ans que je suis dans la presse pro"
Cela arrive-t-il à Olivier Dauvers de recevoir des consignes de la part de la régie publicitaire pour citer ou, au contraire, ne pas citer certaines marques ? "Je suis un éditeur dans ma vie professionnelle, j'ai une entreprise d'édition spécialisée. Donc, la frontière entre pub et rédaction, je la connais par cœur depuis 35 ans que je suis dans la presse pro. Je dois dire en vous regardant dans les yeux : ça fait trois ans que je suis dans le groupe RTL-M6, où je parle conso matin, midi et soir. Je n'ai jamais eu la moindre pression, le moindre écho, la moindre remarque sur des marques que je citerai ou que je ne citerai pas.
Et dans la presse pro, qui est celle de ma famille d'origine, la frontière est parfois beaucoup plus perméable qu'elle ne l'est sur une grande chaîne avec des grands annonceurs. Et je l'imagine (parce que je ne suis pas à la régie) des sommes en jeu faramineuses. Mais quand on est à peu près sérieux sur ce qu'on raconte, on ne vient pas vous expliquer ce qu'il faut dire", a répondu Olivier Dauvers.
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