Le vendredi 4 octobre 2024 à 21h05, France 3 diffuse "Capitaine Marleau : À contre-courant", avec Corinne Masiero, David Hallyday, Romane Bohringer, Olivier de Benoist, Liah O’Prey, Saïda Jawad, Nicolas Carpentier, Riwan Belkacemi, Cyrille Thouvenin, Jérôme Deschamps, Astrid Bergès-Frisbey, Julien Cottereau, Maxense Vandevelde, Ludovic Hervé et Pascal Delmaire-Sizes.
Olivier de Benoist : "Je sens que ça fait très plaisir au public qu'on sorte de l'actualité"
Est-ce qu’aujourd'hui, on évolue dans les spectacles avec la politique, le monde qui nous entoure ? "Moi, j'ai jamais beaucoup parlé de politique. Ça ne m'amuse plus du tout, du tout, du tout. C'est-à-dire que j'ai beaucoup fait de sketchs d'actualité. Mais moi, j'aime bien les spectacles intemporels. Deuxièmement, il n'y a pas de messages dans mes spectacles. Je suis le seul humoriste qui n'a pas de message, si ce n'est celui qui fait rire. Je suis obsédé par le rire. J'ai un contrat avec le public : le public vient, il vient pour se marrer, il repart et il s'est marré. Et ça me fait tellement plaisir. Ça me suffit à mon bonheur", a expliqué Olivier de Benoist.
Pourquoi Olivier de Benoist refuse-t-il d’aborder l’actualité dans ses spectacles ? "L’actualité, je la trouve trop chargée, trop angoissante. Je trouve que tout est pris, retourné, tout est pris au premier degré… Ça ne m'amuse absolument plus. C'est personnel, c'est peut-être de mon âge aussi. J'ai commencé les sketchs à trente ans, j'en ai vingt de plus. Donc voilà, aujourd'hui je fais des spectacles et je sens que le public, ça lui fait très plaisir qu'on sorte de l'actualité."
"Je ne peux pas m'imaginer que toute ma vie soit liée à des posts Instagram"
Pourquoi Olivier de Benoist préfère-t-il les sketches au stand-up ? "Ce n'est pas un problème de forme, c'est juste un problème de contenu. Ce que j'adore, c'est faire rire. Je ne suis pas moralisateur. Je ne suis pas là pour dire [quoi que ce soit]. Les gens viennent pour sortir. Ils prennent avec moi un avion, ils vont ailleurs pendant une heure et demie, et après c'est fini."
Pourquoi Olivier de Benoist est-il si peu présent sur Instagram ? "Mon producteur se bat pour que j'y sois plus. Je n'arrive pas sur Instagram à dire aux gens que je vais déjeuner. Je fais un métier qui est extraordinaire. Quand je ne joue pas, j’écris, je suis dans mes pensées, je suis très contemplatif. Et je ne peux pas m'imaginer que toute ma vie soit liée à des posts Instagram. En plus, je suis en permanence parano. En 2020, j'ai fait des vidéos avec mes enfants sur Instagram. Et à un moment donné, quand mon enfant tombait du lit, au lieu de le consoler, je demandais s'il pouvait retomber autrement, pour pouvoir le filmer. Bon, j'exagère évidemment, j'en fais une blague. Mais voilà, j'étais devenu obsédé, ma vie passait par le prisme d'Instagram pour essayer d'avoir des rires. En plus, j’ai reçu une espèce d'éducation comme quoi on ne se met pas particulièrement en avant, on ne raconte pas sa vie, etc. Donc, c'est pas quelque chose qui m'est naturel."
Retrouvez “L'invité média” de Gilles Ganzmann chaque jour à partir de 10h00 dans “Sud Radio Média” avec Christine Bouillot.
Cliquez ici pour retrouver l'intégralité de l’interview média en podcast.