Rien de commun entre les bandits d’honneur auto-proclamés, à la Spaggiari ou Mesrine et les "monstres" dépourvus d’humanité, tel Sagawa, "Le Japonais cannibale", Fourniret, "l’ogre des Ardennes", "le gang des barbares" (le martyre d’Ilan Halimi) ou, plus récemment, le bourreau mythomane de la petite Maëylis...
Patrick Mahé : "C’est une plongée à la fois en texte et en photos dans ce qui constitue la mémoire collective"
C'est toutes ces histoires que met en lumière Patrick Mahé dans un nouveau livre, "Les grands faits divers des années 50 à nos jours" (Éditions Hors Collection). Car Paris Match est l’imparable révélateur, en photos, de ces faits divers (ou de société). Mais aussi en textes de grandes signatures : Jean Cau, Jean-Paul Ollivier, Robert Badinter et même… Alain Delon.
🔴 @mahe_patrick, auteur de "les grands faits divers des années 50 à nos jours" :
🗣"Pendant l'affaire #Sagawa, la police était persuadée que @ParisMatch avait les photos de l'étudiante tuée. Le rédacteur en chef a été en prison alors que les photos n'y étaient pas !" pic.twitter.com/0xT3b7itgH
— Sud Radio (@SudRadio) November 3, 2022
"Ce livre pose sur une cinquantaine de faits divers importants à nos yeux. Et on a ramené à 20, de façon à leur donner une certaine amplitude, à la fois en texte et en photo. C’est une plongée à la fois en texte et en photos dans ce qui constitue la mémoire collective des faits divers. Je les appelle d’ailleurs les faits de société parce qu’ils sont souvent révélateurs", a commenté Patrick Mahé.
"Tout le monde est le bienvenu pour apporter un document qui intéresse le plus grand nombre"
Paris Match travaille-t-il avec des photographes indépendants ? "À Paris Match, la porte est bien évidemment ouverte pour les scoops, pour ceux qui apportent des choses de l’extérieur. Tout le monde est le bienvenu pour apporter un document qui intéresse le plus grand nombre", a répondu Patrick Mahé. Le magazine censure-t-il parfois certaines photos ? "On fait attention quand la violence est trop cruelle."
[#SudRadio] 🔴 @mahe_patrick, directeur général de la rédaction de @ParisMatch :
🗣"Un sujet sur l'#Iran très important et très intéressant est prêt à être publié. Peut-être dans le prochain numéro. On est sur place"
📺https://t.co/Ks4Pbz31sm pic.twitter.com/PWk8m3OLl4
— Sud Radio (@SudRadio) November 3, 2022
Les chaînes d’info empêchent-elles Paris March d’avoir des scoops ? "Pas du tout. C’est un travail de terrain, et le scoop est le fruit d’un travail de terrain par les reporters qui sont mis sur les dossiers en amont. Et c’est au fil des enquêtes qu’on a des scoops", a expliqué Patrick Mahé.