Patrick Sabatier publie un livre : Ne le dis surtout pas à Paul (Éditions du Rocher).
Patrick Sabatier : "Je n'ai jamais fait de calcul, je n'ai jamais fait de stratégie"
"Dans Ne le dis surtout pas à Paul, comme c’était le cas dans La Lettre, mon premier roman, le narrateur, Paul Sarran, me ressemble incontestablement : un homme de radio et de télévision, qui a pu interviewer Brigitte Bardot, Coluche ou Johnny Hallyday, Alain Delon, Bernard Tapie, mais aussi Sœur Emmanuelle ou Lech Walesa… Le personnage d’Emma emprunte, également, beaucoup à ma mère, à son histoire intime, à sa vie", explique Patrick Sabatier.
Patrick Sabatier s’apprête à fêter ses 50 ans de carrière… "Je vais dire une chose banale : ça passe vite. En même temps, j'ai eu l'impression d'avoir beaucoup de chance, d'avoir mis sur l'antenne des émissions dont on n'a pas acheté de concept. Donc, on les a créées. Et puis, c'est toujours une chance de rencontrer son public. Alors, entre le ‘Jeu de la vérité’, ‘Porte-bonheur’, 'Tous à la une’, ‘Avis de recherche’… Oui, ça a été une période où je me sens extrêmement gâté, quoi. J'ai fait avec passion ce que j'aimais faire à l'époque et qui a rencontré pas mal de public", a déclaré Patrick Sabatier.
"La télévision a changé"
Patrick Sabatier se souvient-il du premier "Avis de recherche" ? "C'est le premier ‘Avis de recherche’ que j'ai fait. C'était en juillet 1981. Anne-Marie, qui était ma collègue à RTL, avait accepté d'être la première invitée. Oui, ça m'émeut parce que franchement, si j'avais une émission comme ça à la télévision aujourd'hui, qui me serait proposée, je la regarderais. Je l'ai mis à l'antenne, et c'est sans aucune prétention, croyez-le bien. Que ce que je ressentais, je n'ai jamais fait de calcul, je n'ai jamais fait de stratégie. ‘Avis de recherche, je trouve que c'est une idée merveilleuse, que je n'ai pas vendue. »
Pourquoi les grandes émissions de variété n’existent plus ? On est dans du talk en permanence… "C’était une autre époque. La télévision a changé, toute la télévision a changé. Ce n'est pas simplement les variétés. Elle a changé, elle est devenue différente, elle est regardée différemment. Avant, on était comme une cheminée, c'est à dire qu’on était devant le feu de cheminée, et toute la famille regardait ensemble la télé. Maintenant, ça n'existe pas. Donc tout ça a changé. Je crois aussi que les choses peuvent, par séquences, revenir. Jamais comme avant, mais il peut y avoir des séquences de retour."
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