"Je n’ai jamais trahi quelqu’un qui est venu devant la caméra de mes émissions ou mon micro de radio", a déclaré Patrick Sabatier.
Patrick Sabatier : "Je me suis permis de poser aux gens des questions indiscrètes, de façon culottée"
En regardant en arrière sur sa carrière d’animateur de télévision et de radio, Patrick Sabatier se souvient : "J’ai toujours eu envie d’avoir des émissions chaleureuses, bienveillantes. D’ailleurs, je crois que ça revient à la mode, la bienveillance, après une forme d’agressivité pour faire du buzz. J’ai pris un plaisir à imaginer ces émissions et aussi à les animer. Aujourd’hui, quand je croise beaucoup des personnalités qui ont participé, elles sont heureuses, on a des souvenirs en commun, on a un patrimoine d’amitié qu’on partage.
J’ai toujours eu le besoin d’aller au fond, d’être entouré. Je me suis permis d’interviewer beaucoup de gens et de leur poser souvent des questions indiscrètes, de façon presque culottée, c’est notre métier de journaliste. La seule personne que je n’ai pas interviewée était ma mère, parce que je n’avais pas envie de tout savoir."
[#SudRadio]🗣Patrick Sabatier : "#PPDA a agit d'une façon inacceptable"
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— Sud Radio (@SudRadio) September 22, 2022
"Tous les personnages de mon livre, je les ai connus"
Patrick Sabatier sort aujourd’hui un roman, La lettre (Éditions du Rocher). "C’est vraiment inspiré d’un secret de famille et de la façon dont il a été dévoilé, dont je l’ai connu et appréhendé. Je suis Paul Sarran dans le livre, et Paul Sarran et moi, on se ressemble beaucoup. Et même tous les personnages, je les ai connus. Sauf bien évidemment ceux que je n’ai pas pu connaître parce qu’ils n’étaient plus de ce monde.
Quand je parle de cette fameuse nuit du 10 novembre 1924… je suis allé me poster devant cet hôpital où ma mère est née et où ma grand-mère est morte en la mettant au monde. Évidemment, personne ne m’en a parlé. Les faits sont là, et j’ai imaginé comment ça a pu se passer. À partir de là, tout ce que j’ai imaginé est très probable. Comme je dis au début de mon livre, en citant Marcel Pagnol, la sincérité de la mémoire est plus importante que l’authenticité des faits."
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