À partir du 12 février 2024, la chaîne PLANÈTE+ diffuse chaque lundi soir à 20h55 deux épisodes de "Ramsès le Grand" avec Adel Bencherif ("Validé", "La guerre des mondes"...) dans le rôle de Ramsès II. C’est une série docufiction en 6 épisodes de 45 minutes chacun.
Sigrid Clément : "C’est une famille qui n’a pas de sang royal à l’origine et qui doit donc justifier sa place"
Dans cette série, le caractère fort et athlétique de Ramsès II est sans cesse souligné. "Physiquement, Ramsès II se représentait toujours très grand et très athlétique. Et on est un peu partis là-dessus aussi. Après, on est partis sur les écrits pour ce qu’il dit, la manière dont il s’exprime. Pour en faire quelque chose d’à la fois documentaire et qui soit attrayant pour le public, en lui donnant de la chair. On a un acteur, Adel Bencherif, qui incarne Ramsès II pour nous faire partager ce personnage.
Qui était Ramsès ?
Sigrid Clément "On n'a pas beaucoup d'écrit personnel de Ramsès. On sait qu'il n'était pas de sang royal, il était issu d'une famille de militaire. Quand il a 8 ans, il se retrouve petit fils du pharaon en place"https://t.co/HdqrjKqpKb pic.twitter.com/gUYR7aXI0b
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Il n'était pas de sang royal, il est issu d'une famille de militaires. Son grand-père réussit à monter sur le trône à la faveur un peu d'une vacance d'héritier masculin dans la dynastie précédente. Donc il n'était pas forcément programmé à l'origine. Il est né, il était simple fils militaire. Et quand il a huit ans, il se retrouve petit-fils du pharaon en place et donc sur la ligne de succession. Donc, un grand changement dans sa vie. Et dans sa mentalité, beaucoup de choses viennent de là. C’est une famille qui n’a pas de sang royal à l’origine et qui doit donc justifier sa place. Il y avait d’autres clans en Égypte, avec dans chaque province des familles dominantes. Ramsès veut toujours prouver qu’il est le plus grand, le plus fort, le plus génial, le plus prolifique des pères d’Égypte", a raconté Sigrid Clément, la réalisatrice de cette docufiction.
Samuel Kissous : "On nous demande de renouveler complètement les écritures"
Comment l’équipe a-t-elle procédé ? "On a commencé par le tournage de la partie documentaire. Pour aller voir les traces qu’on pouvait filmer. Ensuite uniquement, on a retravaillé nos scripts. On avait des scripts déjà dès le départ, mais on les a retravaillés en fonction de tout ce qui était très bien visuellement et toutes les bonnes surprises qu'on a vues sur place. Et on a ensuite travaillé la partie fiction", a répondu Sigrid Clément.
Les décors restent-ils?
Samuel Kissous "C'est pour ça qu'on y a été, on avait des décors préexistants qui restent depuis Astérix et Obélix. Pendant qu'on tournait Ramsès, il y avait le tournage de Gladiateur II juste à côté, avec des espaces sur des km"https://t.co/HdqrjKqpKb pic.twitter.com/RIfUvXoDH3
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Où cette docufiction a-t-elle été tournée ? "La partie documentaire, bien évidemment, a été tournée en Égypte. Et la partie fiction a été tournée dans des studios de cinéma à Ouarzazate, dans le sud du Maroc, qui sont des studios vraiment formidables. C’est là qu’"Astérix : Mission Cléopâtre" avait été tourné. On avait la chance de pouvoir profiter de décors préexistants qui restent encore depuis "Astérix". Pendant que nous, on tournait Ramsès le Grand, il y avait Ridley Scott qui tournait Gladiator II juste à côté, avec des espaces sur des kilomètres. Il avait une tente de production qui faisait des kilomètres de long. Donc nous, on n'avait pas du tout les mêmes moyens, mais voilà", a fait savoir Samuel Kissous, le producteur de cette docufiction.
On remarque qu’il y a une écriture différente dans ce documentaire. "C'est vrai qu'on nous demande aujourd'hui de renouveler complètement les écritures dans le même documentaire. C'est une demande des antennes de Canal+ de pouvoir s'attacher à des personnages dont on raconte l'histoire, d'être tiré par une narration. Et l'avantage d'avoir six épisodes, c’est que ça se regarde comme un feuilleton. On a envie de voir la suite. Cela correspond très bien à la manière dont les gens regardent aujourd'hui les programmes sur les plateformes", a raconté Samuel Kissous.
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