Il y a 40 ans, le 29 mai 1982, disparaissait Romy Schneider à l'âge de 43 ans. Le documentaire "Romy 40 ans après, ultimes confidences" sera diffusé mardi 24 mai à 21h05 sur TMC.
"Romy Schneider représente un modèle pour les actrices"
Le documentaire "Romy 40 ans après, ultimes confidences" regroupe un "casting" incroyable de témoignages : Elsa Zylberstein, Clotilde Courau, Mathilda May, Julie Gayet, Marie Gillain, Audrey Dana, Géraldine Danon, Costa-Gavras, Serge Bromberg, Catherine Hermary-Vieille... 40 ans après sa mort, Romy Schneider reste aujourd'hui une icône. "Par ses rôles qu'elle interprète de façon authentique, elle est extrêmement touchante", souligne Simone Mortimer.
"Cette authenticité touche beaucoup d'actrices qui ont accepté de témoigner dans le documentaire, pour qui elle représente souvent un modèle. Julie Gayet confie que c'est grâce à Romy Schneider qu'elle est devenue actrice". "Romy Schneider représente les débuts de la femme moderne à travers ses rôles", ajoute Simone Mortimer. Elle est assez intemporelle : par son physique, son jeu, elle semble pouvoir traverser les époques. "Elle jouait des rôles modernes à une époque où la liberté de la femme en était à ses balbutiements".
"Alain Delon était le grand amour de Romy Schneider"
Alain Delon participe au documentaire en lisant sa lettre écrite à Romy Schneider lorsqu'il l'a veillée après sa mort. "C'est une lettre qui a été publiée dans Paris Match quelques semaines après, mais c'est la première fois qu'il la lit pour un documentaire, précise Simone Mortimer. C'était son grand amour, on voit l'attachement qu'ils ont l'un pour l'autre". "La vie les a éloignés tous les deux. Quand ils se sont connus, elle était très célèbre et lui était jeune débutant. Sa carrière à lui après a explosé". "Leur histoire d'amour a été très forte. Il est resté proche d'elle, il a été présent dans tous les coups durs".
Le côté sombre de Romy Schneider a souvent été mis en avant. "Elle a vécu des drames, notamment la mort de son fils, ce qui a assombri son image et sa vie, confirme Simone Mortimer. Mais ce qui m'intéressait dans ce documentaire, c'était de raconter la femme complexe mais aussi solaire qu'elle était ! Elle croquait la vie et elle avait un sacré caractère ! On la dépeint souvent comme une victime mais ce n'est pas une victime", affirme la réalisatrice. "C'est un personnage ni noir ni blanc, qui se bat, qui lutte". Sur les circonstances de sa fin tragique, "on ne saura jamais !" L'intuition de Simone Mortimer est qu'elle ne s'est pas suicidée. "Elle a été accablée d'une série de drames".
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