Madame Figaro sort un hors-série "Cuisine Spécial fêtes". Vanessa Zocchetti est venue nous en parler.
Vanessa Zocchetti : "Le défi de chaque hors-série, c'est de se renouveler en sentant l'air du temps"
Parler tous les ans de cuisine de Noël… comment se renouvelle-t-on dans cet exercice ? "C'est ça, le challenge. Le défi de chaque hors-série, c'est de se renouveler en sentant, en humant l'air du temps. C'est très important parce que la cuisine, ça correspond aussi à des modes de vie. Et en étant aussi très ancré dans la saisonnalité, puisque ça nous tient vraiment à cœur. C'est de proposer des recettes qui correspondent à des produits de saison, à des événements saisonniers aussi. Et du coup, ça aide à nourrir un hors-série", a répondu Vanessa Zocchetti.
Valérie Expert a beaucoup aimé l’édito de Vanessa Zocchetti dans lequel elle met en avant le mot ‘nourrir’. Dans l’un de ses précédents emplois, la rédactrice en chef lui avait recommandé de supprimer ce mot, et pourtant c’est un très beau mot… "Oui, je trouve que le mot ‘nourrir’, c'est un mot magnifique qu'on employait un peu moins. Et là, je trouve qu'il revient dans la bouche des chefs. Et notamment dans la bouche des femmes chefs. Il y en a deux dans le magazine, Adeline Grattard et Stéphanie Le Quellec, qui ont beaucoup employé ce mot durant les interviews. Et j'ai eu envie vraiment de le mettre à l'honneur dans cet édito parce qu’elles me parlaient du plaisir qu'elles avaient à nourrir leurs clients mais aussi leur famille. Et le mot ‘nourrir,’ ce n'est pas seulement manger, c'est aussi grandir. C'est un très, très joli mot", a réagi Vanessa Zocchetti.
"On se simplifie la vie, mais on reste dans une grande qualité"
Peut-on faire des pâtes à Noël ? "On peut faire des pâtes. Il y a quelques années, on avait convié, dans le magazine, Hélène Darroze, qui nous avait donné sa fameuse volaille farcie aux coquillettes et au foie gras." Et un hamburger ? "Alors là, je suis plus mitigée, mais vous pouvez le jouer décalé. Après tout, chacun sa façon de recevoir. C'est aussi ce qu'on prône. Il n'y a pas de règle : l’important, c'est la générosité et le bon produit", a estimé Vanessa Zocchetti.
Les gens passent-ils moins de temps à cuisiner aujourd’hui ? "Pour que les gens aient envie de cuisiner, il faut que ce soit simple et rapide. Aujourd'hui, tout le monde manque de temps. Donc, c'est une raison pour ne pas cuisiner, pour acheter des produits transformés, pour commander, etc. Or, la cuisine, ça peut être rapide. Ce n'est pas obligatoirement un dressage formidable, ce n'est pas obligatoirement des connaissances techniques. C'est avant tout un bon produit bien cuit."
Et cuisine-t-on moins pour Noël ? "Alors, je n'ai pas d'études pour ça. Mais j'ai quand même le sentiment qu'on cuisine encore beaucoup pour Noël, parce que c'est un moment de partage où on se retrouve, le plus souvent en famille. C'est vrai qu'on est nombreux autour de la table. Alors, il y a plusieurs écoles parce que c'est vrai qu'on a fait parler des personnalités féminines sur leurs habitudes autour des fêtes. Alors, la plupart des personnes interviewées passent des heures à cuisiner, mais en simplifiant. C'est à dire qu'on va aussi acheter de très bons produits pour les servir au moment de l'entrée, on va cuisiner le plat, on va aussi acheter une bûche et on ne va pas la faire. Donc, on se simplifie la vie, mais on reste dans une grande qualité. On va cuisiner souvent le plat qui est ce moment au milieu du repas qui va vraiment réunir tout le monde", a répondu Vanessa Zocchetti.
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