Tous les vendredis à 21h05, RMC Story diffuse "Le Bigdil". Un deuxième épisode inédit sera diffusé le 10 janvier 2025. "On a fait 1,8 million le jeudi soir, 500.000 le samedi à 19 heures", se félicite Vincent Lagaf.
Vincent Lagaf : "Je veux que les gens aient l'impression qu'on s'est quittés vendredi et qu'on est lundi matin"
Pourquoi Vincent Lagaf a-t-il accepté ce retour du "Bigdeal"? "C'est Antoine Henriquet qui a trouvé les justes mots. Il m'a téléphoné et m'a dit : 'Vincent, j'ai racheté les droits du ‘Bigdil. Est-ce que tu le fais avec moi ?’. J'ai dit : 'Tu es quand même gonflé d'avoir racheté les droits du 'Bigdil' avant de me demander’. Et je lui ai dit : ‘Est-ce que tu penses avoir les moyens de le faire ?’. Il me dit : ‘Vincent, je vais me donner les moyens de le faire’. Ensuite, j'ai appelé Arthur, je lui ai demandé : ‘Dis-moi, Antoine Henriquet, ça tient la route ou quoi ?’. Il m'a dit : ‘Tu peux y aller les yeux fermés’. J'ai dit à Antoine : ‘Je veux bien le faire, mais à telle et telle condition’. Et Antoine s'est dit : ‘Écoute. Il a développé le truc, il a écrit le truc, il l'a produit, il l'a animé, ça a été le carton de TF1 pendant sept ans, on va peut-être l'écouter. Écoute Vincent, c'est toi le patron. Qu'est-ce que tu veux de plus ?’. Et il est vrai que j'avais sur les réseaux sociaux 50-60 commentaires par jour en disant : ‘Vincent, quand est-ce que tu reviens ? On a besoin de toi. On veut des émissions comme toi, un animateur qui ne se prend pas la tête, on te veut, on te veut’. Donc, je me suis dit : ‘OK, on y retourne, mais on y retourne dans les conditions que l'on a laissées. Et je veux vraiment que les gens aient l'impression qu'on s'est quittés vendredi et qu'on est lundi matin'."
Il est vrai que Vincent Lagaf a une façon d’animer qui résonne avec les téléspectateurs… "Ce n'est pas ma façon d'animer : j'amène à la télé ce que je suis. Je suis un gros déconneur dans les moments de déconne. Les gens peuvent se dire : ‘Ah, quelle chance pour sa famille de vivre avec lui, sa femme doit se marrer tous les jours’. Non, non : vivre avec moi, il faut tout prendre. Il faut prendre le lot complet : mes excès d'humeur, mes colères. Il y a des moments où je suis complètement introverti, je me renferme. Il y a des moments où je ne parle qu'avec les chiens", a raconté Vincent Lagaf.
"Les enfants de 8-10 ans qui sont venus voir l'enregistrement passent ensuite des heures sur les réseaux sociaux pour aller voir les numéros d'il y a 20 ans"
Vincent Lagaf a toujours eu un amour du public incroyable… "J'ai toujours aimé mon public, j'ai toujours adoré mon public et j'ai toujours été reconnaissant. Parce que depuis 45 ans c'est lui qui me met à bouffer dans l'assiette", a-t-il répondu.
Vincent Lagaf essaie néanmoins de ne plus être obnubilé par l’argent… "L'argent m'est monté à la tête, l'argent m'a fait changer de vie, l'argent a fait de moi, à une époque, un sale con. À partir du moment où tu fais 30 ou 40% du chiffre d'affaires d'une boîte, tu sais que la boîte ne va pas te lâcher, donc tu peux te permettre tous les caprices que tu veux. Je ne pouvais pas accepter qu'on me dise non. Donc, je rentrais chez un marchand de voitures et je disais : ‘Je veux ça’. Et on me disait : ‘Mais c'est pas possible’. Et l'argent faisait que, d'un coup, ça devenait possible. Et à partir du moment où tu t'aperçois que tu fais les choses grâce à l'argent, et très vite, tu t'aperçois que c'est l'argent qui te permet de faire des choses. tu te dis : ‘Non, il y a quelque chose de totalement faussé’. Et puis j'ai eu la chance de travailler en famille avec des amis très proches qui m'ont dit : ‘Vincent, tu nous emmerdes, on va arrêter’. Et ils n'avaient pas besoin de moi pour bosser parce qu'ils bossaient déjà avant moi. Et ils m'ont dit : ‘Vincent, ou tu changes, ou tu redeviens ce que tu étais…'".
Pourquoi cette émission est-elle appréciée de toute la famille ? "Les gens veulent vraiment partager un moment de pure détente. Et, qui plus est, pouvoir le faire en famille. Parce que je fais en sorte de pouvoir m'adresser à toutes les générations. Et c'est vrai que voir ces gens qui viennent enregistrer avec leur famille, les parents, les grands-parents, les enfants… Avoir 3-4 générations sur le plateau, où tout le monde se régale, tout le monde rigole… Et puis, il y a beaucoup de commentaires qui me disent que les enfants de 8-10 ans qui sont venus voir l'enregistrement passent ensuite des heures sur les réseaux sociaux pour aller voir les numéros d'il y a 20 ans", a raconté Vincent Lagaf.
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