Le FBI affirme que les accusations d'espionnage du président Trump à l'égard de son prédécesseur sont infondées, mais chez WikiLeaks le son de cloche est sensiblement différent. Dans un tweet du 6 mars, le lanceur d'alerte rappelle que le président Obama ne fut pas avare en méthodes d'espionnage lors de son mandat à la Maison Blanche. Pour appuyer ses dires, WikiLeaks révèle la photocopie d'un mandat de recherche et de saisie qui fut envoyé à l'un des journalistes appartenant au site de l'organisation en avril 2012. Une information à compléter avec un rapport publié par WikiLeaks le 26 janvier 2015, qui révèle que le géant de la Silicon Valley, Google, aurait remis aux autorités américaines toutes les métadonnées et mails des journalistes de l'organisation, sur une accusation d'espionnage et de conspiration.
Le 5 mars, dans un autre rapport WikiLeaks rappellait également que Barack Obama avait déjà fait espionner alliés comme ennemis. Le site de Julian Assange avait déniché des fuites datant de février 2016 et démontrant que la NSA, ou agence nationale de sécurité Américaine, avait posée des micros pour enregistrer des dirigeants étrangers, comme Angela Merkel ou Nicolas Sarkozy. Si l'espionnage entre puissances n'est pas vraiment une nouveauté, le sujet devient un peu plus délicat lorsqu'il s'agit d'un dirigeant espionnant ses propres concitoyens, surtout si ceux-ci sont des adversaires politiques. Au moment présent, Donald Trump n'a révélé aucune preuve de ce dont-il accuse Barack Obama, mais il semblerait que, si investigation il y a, elles ne seront pas menées par le FBI.