Bataille de chiffres autour de l’attaque à la "méga-bombe" déclenchée par les États-Unis ce jeudi 13 avril dans l’est de l’Afghanistan. Visant un réseau de tunnels et de grottes utilisé par les jihadistes de l’État Islamique présents dans la région, cette bombe – la plus puissante arme non nucléaire de l’arsenal américain – avait causé la mort de quelque 36 jihadistes selon un premier bilan des autorités afghanes. Un bilan immédiatement démenti par l’État Islamique en personne, via un communiqué.
Mais l’Afghanistan n’en démord pas. Ce samedi, Esmail Shinwar, gouverneur du district de Achin, fief jihadiste de la province du Nangarhar, assure qu’"au moins 92 combattants de Daesh ont été tués" lors de l’attaque. "Trois tunnels dans lesquels les combattants avaient pris position au moment de l'attaque ont été détruits" a-t-il précisé à l'AFP. De son côté, le porte-parole du gouverneur provincial, Attaullah Khogyani, a évoqué le bilan de "90 combattants de Daesh tués".
(Avec AFP)