Des attaques armées étaient en cours vendredi matin dans le centre de Ouagadougou, notamment près de l'ambassade de France et de l'état-major des armées, selon un correspondant de l'AFP et des témoins.
Selon des témoins, cinq hommes armés sont sortis d'une voiture et ont ouvert le feu sur des passants avant de se diriger vers l'ambassade de France dans le centre de la capitale du Burkina Faso.
Un correspondant de l'AFP sur place a entendu des échanges de tirs intenses et vu un véhicule, celui des assaillants selon des témoins, en feu sur la chaussée. Des unités de gendarmerie et de l'armée se déployaient sur les lieux a également constaté ce correspondant.
D'autres témoignages ont fait état d'une explosion près de l'état-major des armées burkinabè et de l'institut français, à environ un kilomètre de cette première attaque, toujours dans le centre de la capitale burkinabè.
Selon les dernières informations dont disposent nos confrères de l'AFP, "aucun ressortissant français n'a été tué ou blessé dans l'attaque".De son côté, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "tentative d'assassinat terroriste".
La capitale du Burkina a été ces dernières années à plusieurs reprises la cible d'attaques jihadistes visant des cibles fréquentées par les Occidentaux, et les attaques de groupes jihadistes contre des représentants de l'État (gendarmeries, écoles notamment) sont régulières dans le nord du pays, frontalier des zones instables du Mali.
Le 13 août dernier, deux assaillants avaient ouvert le feu sur un café-restaurant hallal, le Aziz Istanbul, situé sur la principale avenue de la capitale, faisant 19 morts et 21 blessés. L'attaque n'a pas été revendiquée.
Le 15 janvier 2016, trente personnes, dont six Canadiens et cinq Européens, avaient été tuées lors d'un raid jihadiste contre l'hôtel le Splendid et le restaurant Cappuccino dans le centre de Ouagadougou. L'assaut, donné par les forces burkinabè soutenues par des militaires français, avait duré une douzaine d'heures et l'attaque avait été revendiquée par Al-Qaida au Maghreb islmaique (Aqmi) qui l'attribue au groupe jihadiste Al-Mourabitoune.
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