Quelques jours après l’attentat de Manchester et quelques mois après une attaque similaire dans le même quartier de Westminster, Londres a une nouvelle fois été frappée par le terrorisme la nuit dernière. En fin de soirée, un véhicule a ainsi foncé sur la foule sur le très touristique London Bridge, à deux pas du Parlement britannique, avant que ses occupants n’attaquent ensuite au couteau des passants dans le quartier voisin de Borough Market. Alors que le bilan officiel de l’attaque est à l’heure actuelle de 7 morts et 48 blessés au moins, de nombreuses réactions ont été rendues publiques.
Après avoir relayé toute la nuit durant les instructions et informations officielles de la police londonienne, le maire de Londres, Sadiq Khan, a publié ce dimanche un communiqué dans lequel il dénonce "une attaque délibérée et lâche contre des innocents Londoniens et visiteurs de notre ville qui profitaient de leur samedi soir". "Je la condamne dans les termes les plus forts possibles. Il n’y a aucune espèce de justification pour de tels actes barbares", a-t-il ajouté.
My statement on the cowardly terrorist attack in London tonight: https://t.co/7GYYdImIU8
Please continue to follow @metpoliceuk for updates pic.twitter.com/xxTbH2o2JN— Sadiq Khan (@SadiqKhan) 4 juin 2017
Emmanuel Macron et Gérard Collomb affirment la solidarité de la France
En France, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a tenu à faire part de la "totale solidarité" de la France envers le Royaume-Uni.
Alors que le Royaume-Uni est à nouveau plongé dans l’horreur cette nuit, je veux dire aux Londoniens notre totale solidarité. #LondonBridge
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 4 juin 2017
Le président de la République Emmanuel Macron, quant à lui, a envoyé dans la nuit un message de soutien aux Britanniques. "Face à cette nouvelle tragédie, la France est plus que jamais aux côtés du Royaume-Uni. Mes pensées vont aux victimes et à leurs proches", a-t-il déclaré.
Face à cette nouvelle tragédie, la France est plus que jamais aux côtés du Royaume-Uni. Mes pensées vont aux victimes et à leurs proches.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 4 juin 2017
Donald Trump veut aider le Royaume-Uni… et défendre son projet de loi
Son homologue américain Donald Trump a dans un premier temps rebondi sur cet événement pour tenter de justifier son décret migratoire, bloqué par la justice américaine. "Nous devons être intelligents, vigilants et forts. Nous avons besoin que les tribunaux nous rendent nos droits. Nous avons besoin du "Travel ban" pour un niveau supérieur de sécurité", a-t-il déclaré.
We need to be smart, vigilant and tough. We need the courts to give us back our rights. We need the Travel Ban as an extra level of safety!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 3 juin 2017
Quelques minutes plus tard, le locataire de la Maison Blanche a envoyé un message de soutien plus classique. "Quoi que les États-Unis puissent faire pour apporter leur aide à Londres et au Royaume-Uni, nous sommes là – NOUS SOMMES AVEC VOUS. QUE DIEU VOUS BÉNISSE !", a-t-il lancé.
Whatever the United States can do to help out in London and the U. K., we will be there - WE ARE WITH YOU. GOD BLESS!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 3 juin 2017
Angela Merkel : "Liés au-delà de toutes les frontières par l’effroi et le deuil"
Ce matin, la chancelière allemande Angela Merkel a affirmé que l’Allemagne était "résolument aux côtés de la Grande-Bretagne dans le combat contre toute forme de terrorisme". "Nous sommes aujourd’hui liés au-delà de toutes les frontières par l’effroi et le deuil mais aussi par la détermination", a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Le premier ministre canadien Justin Trudeau a de son côté déploré de "terribles nouvelles de Londres".
Terribles nouvelles de Londres. Nous surveillons la situation de près. Les Canadiens qui ont besoin d’aide peuvent consulter ce qui suit : https://t.co/oAyfrHHUb9
— Justin Trudeau (@JustinTrudeau) 3 juin 2017
De son côté, le président russe Vladimir Poutine a "exprimé ses profondes condoléances au peuple britannique et condamné l'attentat terroriste commis à Londres il y a quelques heures", selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.