Au centre des critiques de la communauté internationale depuis l’attaque chimique de Khan Cheikhoun attribuée à son régime, Bachar el-Assad a fermement nié la responsabilité de cette attaque au gaz dans une interview accordée à des journalistes de l’AFP et publiée jeudi 13 avril. Une interview lors de laquelle le dictateur syrien a assuré ne pas posséder d’armes chimiques et critiqué l’attitude belliqueuse selon lui des États-Unis, après la réplique militaire déclenchée par Donald Trump. En déclarant par ailleurs que cette attaque chimique présumée dont il est accusé était une "histoire fabriquée à 100%", Bachar el-Assad s’est attiré la réponse officielle de la France ce vendredi.
"La réalité, c’est plus de 300 000 morts, un pays détruit"
En marge d’un déplacement à Pékin, le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a ainsi déclaré que le chef d’État syrien faisait preuve de "100% de mensonge et de propagande, de cruauté et de cynisme". "J'ai pris connaissance de cette interview avec une profonde tristesse et une grande consternation. Parce que la réalité, c'est plus de 300 000 morts (...) c'est un pays détruit, ce n'est pas un fantasme", a-t-il ajouté.
(Avec AFP)