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Charlottesville : après la polémique, Mike Pence tente d’éteindre l’incendie

Par Benjamin Jeanjean

Alors que la condamnation ambiguë de l’attaque terroriste de Charlottesville par Donald Trump suscite la polémique aux États-Unis, le vice-président américain Mike Pence tente tant bien que mal de déminer le terrain.

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Le rassemblement de suprémacistes blancs d’extrême-droite à Charlottesville (Virginie) n’a pas fini de faire parler de lui aux États-Unis. Alors qu’une femme présente dans une manifestation anti-raciste a été tuée par une voiture qui a foncé dans la foule, le président américain Donald Trump a refusé de dénoncer explicitement cet acte terroriste d’extrême-droite, se contentant de fustiger la violence des deux camps. Une demi-condamnation publique qui n’a pas plu à tout le monde de l’autre côté de l’Atlantique, y compris au sein du Parti Républicain où le sénateur du Colorado Cory Gardner a appelé à "nommer le mal", son collègue de Floride Marco Rubio exprimant, lui, son souhait d'entendre le président "décrire les événements de Charlottesville pour ce qu'ils sont : une attaque terroriste menée par des suprémacistes blancs".

"Pas de tolérance pour la haine des suprémacistes blancs"

Face à cette polémique, le vice-président Mike Pence est monté au créneau ce dimanche dans le cadre d’une conférence de presse à Carthagène, en Colombie. "Nous n'avons pas de tolérance pour la haine et la violence des suprémacistes blancs, des néonazis ou du KKK", a-t-il déclaré, faisant ainsi écho aux déclarations récentes d’Ivanka Trump, la fille du président, qui a elle aussi nommément dénoncé la place de l’extrême-droite raciste aux États-Unis.

(Avec AFP)

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