La tension monte en Extrême-Orient. Ce lundi, le régime stalinien de la Corée du Nord a en effet procédé à quatre tirs de missiles, dont trois sont tombés dans les eaux territoriales japonaises, à proximité de l’archipel nippon. Selon l’agence officielle nord-coréenne KCNA, l'objectif était de "frapper les bases militaires de l'agresseur impérialiste américain au Japon en cas de besoin". À la demande du Japon et de la Corée du Sud, le Conseil de sécurité de l’Onu se réunira mercredi pour discuter de la situation, alors que les résolutions des Nations unies interdisent à Pyongyang tout programme nucléaire ou balistique.
Les États-Unis déploient leur bouclier antimissile en Corée du Sud
En réaction à ces tirs de provocation, les États-Unis ont entamé le déploiement du système de défense antimissile THAAD en Corée du Sud. "Les provocations répétées de la Corée du Nord confirment la sagesse de notre décision prise l'an dernier de déployer le système THAAD en Corée du Sud", souligne l'amiral Harry Harris du commandement de l'armée américaine dans le Pacifique. Problème, ce bouclier antimissile n’est pas du tout du goût de la Chine, qui y voit une ingérence américaine dans les affaires asiatiques.
La Chine met en garde Américains et Sud-Coréens
Ainsi, le ministère chinois des Affaires étrangères, par la voix de son porte-parole Geng Shuang, s’est insurgé contre cette décision et a laissé entendre qu’une réaction chinoise serait plus que probable. "La Chine prendra résolument les mesures nécessaires pour défendre ses propres intérêts de sécurité. Les États-Unis et la Corée du Sud en porteront toutes les conséquences", a-t-il déclaré.
(Avec AFP)