Après l’Arabie Saoudite et Israël, et en attendant la Belgique, Donald Trump poursuit sa première série de déplacements officiels à l’étranger, avec une étape en Italie actuellement. Une visite qui met la ville de Rome sur le qui-vive, dans un contexte sécuritaire relativement pesant. Personnalité extrêmement clivante au sein de la communauté internationale et de l’opinion publique mondiale, le président américain a pu se rendre compte que ses déclarations ne faisaient pas l’unanimité, loin de là.
"Planet Earth First"
Ainsi, l’organisation écologiste Greenpeace, connue pour ses coups d’éclat, a de nouveau fait parler d’elle ce mardi soir en projetant sur la basilique Saint-Pierre, l’un des symboles mondialement connus de Rome, les mots "Planet Earth First" ("la planète Terre d’abord"). Une référence explicite au slogan de campagne de Donald Trump, "America First" ("l’Amérique d’abord"), et aux propos climato-sceptiques tenus depuis plusieurs mois par le président américain.
Pour y arriver, Greenpeace a pu garer un énorme poids lourd à l’entrée de la Via della Conciliazione, juste devant les barrages de police. À 300 mètres de distance, les militants ont projeté leur message en grandes lettres lumineuses sur le dôme de Saint-Pierre. Ils ont pu agir ainsi pendant une dizaine de minutes avant d'être interpellés par la police.
SUL CUPOLONE un messaggio per #Trump Lo manda @Greenpeace_ITA https://t.co/qWhMzp59Og pic.twitter.com/uMOqKX2QL3
— Gabriele Salari (@gabrielesalari) 23 mai 2017