Trois semaines après l’attaque terroriste du Hamas, Israël intensifie ses bombardements, avec une première incursion de ses chars dans le nord de la bande de Gaza.
Israël : "Tout le monde veut la peau du Hamas"
Raphaël (nom modifié), habite à moins de 10 km de la bande de Gaza, dans une ville en première ligne où 6 policiers ont été assassinés par le Hamas. Vit-il au rythme des sirènes et des alarmes ? "Il faut bien avouer que oui. Nous continuons à être bombardés. Le Hamas continue ses actions. Il y a 24 heures, ils ont tiré une salve de bombardements sur Tel Aviv et ses environs. Ainsi qu’un essai de tir sur Haifa, la plus grande ville au nord d’Israël."
"J’aimerais tirer mon chapeau au Hamas et à l’Iran car ils ont fait un joli coup : aujourd’hui, notre armée est prête à se battre à en découdre avec le Hamas. Tout le peuple d’Israël est derrière son armée. Tout le monde en a marre ici et veut la peau de chaque représentant du Hamas dans la bande de Gaza."
La population israélienne met la pression sur le gouvernement pour envahir Gaza
Raphaël, habitant Israélien : "Il faut que notre armée ait le feu vert ! Il faut éliminer tous les membres du Hamas dans la bande de Gaza" #GrandMatinhttps://t.co/F1qKP9NdTH pic.twitter.com/4ldidsos55
— Sud Radio (@SudRadio) October 27, 2023
Consensus sur une intervention à Gaza
"Nous n’avons rien contre le peuple de Gaza qui souffre aussi, rappelle Raphaël. Je suis très déçu par les Fake news de la presse française et mondiale. Certaines choses ne sont absolument pas abordées. Deux exemples : on a peu entendu que le Hamas bloquait la route sud de Gaza permettant d’évacuer. Ils passent de véhicule en véhicule, prennent les clés pour que les gens ne puissent pas bouger. Par ailleurs, et je n’ai rien entendu là-dessus : ils ont creusé un grand trou dans un endroit resté secret. Ils ont menotté des gens, les ont jetés dans le trou et leur ont tiré une balle dans la tête. Qui a parlé de cela en France ? Si nous, nous avons les informations et les vidéos, pourquoi la presse étrangère ne les a pas ou ne va pas les avoir ?"
Tsahal a déjà fait une incursion dans la bande de Gaza. Existe-t-il un consensus sur cette attaque ? "Un consensus comme jamais. Je parle avec des gens qui sont nés là, depuis 75 ans en Israël. Ils disent ne jamais avoir vu ce qui se passe aujourd’hui. Je suis sur le terrain. Le peuple vient, distribue boisson et nourriture. Les soldats reçoivent tous le matériel dont ils ont besoin. Jamais on n’a vu cela en Israël." Quid du sort des 200 otages retenus par le Hamas ? "Le risque zéro n’existe pas, mais nous faisons une entière confiance à notre armée."
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