Et l’escalade continue. Entre les États-Unis et la Corée du Nord, les relations ont toujours été orageuses, et l’élection de Donald Trump à la tête de la superpuissance américaine n’a pas calmé les esprits, loin de là. En effet, alors que le nouveau président américain a promis de "s’occuper" du "problème" nord-coréen si jamais la Chine ne le faisait pas, la dictature nord-coréenne ne cesse d’attiser les tensions à grands coups d’essais militaires et de provocations médiatiques.
Un complot de la CIA et de la Corée du Sud pour empoisonner Kim Jong-Un ?
Ce lundi, Pyongyang a franchi un nouveau cap en accusant tout bonnement les États-Unis et la Corée du Sud de vouloir assassiner Kim Jong-Un. Ji Jae-ryong, ambassadeur de Corée du Nord en Chine, a ainsi déclaré lors d’une conférence de presse à Pékin que la CIA et les agents du NIS, les services de renseignement sud-coréens, avaient ourdi un complot "secret et minutieusement" préparé à base de "substances radioactives ou nano-toxiques" le chef incontesté du pays. "Nous pensons que ce crime absolu a été dirigé par des forces hostiles dans le but de porter atteinte aux affaires intérieures nord-coréennes", a-t-il poursuivi.
Pour rappel, le 5 mai dernier, la Corée du Nord avait annoncé avoir déjoué un complot de la CIA et du NIS visant à assassiner par empoisonnement la direction suprême du pays, avant d'exiger jeudi dernier le transfert des "terroristes présumés". Pyongyang a par ailleurs demandé vendredi l'extradition du chef des services de renseignements sud-coréens, l'accusant d'être le cerveau de ce complot.
(Avec Reuters)