Alors que la crise nord-coréenne fait rejaillir jour après jour le spectre d'un conflit armé dans la péninsule, Donald Trump a affirmé ce mercredi qu'une action militaire contre la Corée du Nord n'était pas le "premier choix" envisagé par son administration, sans toutefois exclure cette éventualité.
Le président américain s'était auparavant entretenu par téléphone avec son homologue chinois Xi Jinping, qui lui a de nouveau rappelé que Pékin privilégiait le dialogue et le règlement pacifique du dossier, afin aboutir à la dénucléarisation de la Corée du Nord. "Nous allons voir ce qui va se passer", a ajouté Donald Trump, laissant entendre que plusieurs options, autres que militaires, seraient d'abord étudiées pour contraindre le dernier État stalinien à stopper son programme d'armement nucléaire. Une déclaration qui contraste avec celle de son secrétaire d'État à la Défense Jim Mattis, lequel avait promis un peu plus tôt dans la journée "une réponse militaire, effective et écrasante", si d'aventure les "États-Unis, leurs territoires ou leurs alliés" se retrouvaient menacés par Pyongyang.
Washington souhaite par ailleurs infliger un embargo sur le pétrole à la Corée du Nord ainsi qu'un gel des avoirs de son dirigeant Kim Jong-un. Des sanctions qui pourraient figurer dans la future résolution de l'ONU, laquelle fera l'objet d'un vote le lundi 11 septembre.