La France a entamé l’évacuation de ses ressortissants au lendemain d’un coup d’Etat au Niger, craignant un embrasement de la situation.
Niger : pour l'instant une mesure préventive
Un premier avion s’est déjà posé à Paris, deux autres vont suivre. "La France a l’habitude et les compétences reconnues en la matière, estime Jean-Claude Felix-Tchicaya, chercheur à l’Institut IPSE, au sein du pôle Afrique. C’est un mode opératoire très maitrisé par la diplomatie française, tout de suite entrée en dialogue avec les putschistes. Il faut savoir que les militaires français sont sous commandement nigérien depuis un an, et cela se passait très bien."
"La moitié des Français au Niger ont choisi de rentrer. C‘est plutôt une mesure préventive. Pour l’instant, il n’y a pas eu de problème à l’égard de ressortissants français. Cela ne veut pas dire que certains ne vont pas franchir le Rubicon de la xénophobie. La majorité des Nigériens regrettent ce qui se passe, mais le comprennent."
🔴 🇳🇪 #Niger : évacuation des ressortissants
🎙 "Ce qui est priorisé, c'est la négociation, la sortie de crise pacifique. Le retour du Président ou le maintien du putsch", selon Jean-Claude Felix-Tchicaya, chercheur à l’@InstitutIPSE au pôle Afrique
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— Sud Radio (@SudRadio) August 2, 2023
Retour du Président ou maintien du putsch ?
L’évacuation se fait sur la base du volontariat. "Le calme est revenu sur Niamey, la capitale, constate Jean-Claude Felix-Tchicaya, chercheur à l’Institut IPSE, au sein du pôle Afrique. C’est plutôt l’espace d’opposition au président actuel. La situation est encore dans le flou et l’incertitude. Des efforts de médiation sont menés par des chancelleries. La CDAO se réunit jusqu’à vendredi. Beaucoup veulent éviter d’intervenir de manière armée dans un pays frère."
À la veille de la fête de l’indépendance au Niger, "ce qui est priorisé, c'est la négociation, la sortie de crise pacifique. Le retour du Président ou le maintien du putsch. Le Niger a besoin de tout sauf d’un coup d’Etat supplémentaire. Est-ce que celui-ci va réussir ? Ces incertitudes contribuent à fragiliser un pays déjà fragilisé."
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