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Des centaines d'avions Boeing 787 cloués au sol

Par Jean Baptiste Giraud

Les sièges des pilotes des Boeing 787 seraient à l’origine de pertes soudaines d’altitude. Faut-il s'inquiéter ?

Boeing
Des centaines d'avions Boeing cloués au sol pour des contrôles.

Est-ce la loi des séries ? Un nouveau problème frappe les avions Boeing. Cette fois, il faut inspecter près d’un millier de sièges de pilotes après un nouvel incident.

Des sièges de pilotes qui bougent tous seuls

"Tirer le manche sur un Boeing est un geste qui va jusqu’au sol, quand il s’agit juste d’un petit joystick sur le côté chez Airbus, explique Xavier Tytelman, ancien aviateur militaire, et rédacteur en chef du magazine Air et Cosmos. Apparemment, dans plusieurs cas, le siège a commencé à avancer, bouger tout seul et appuyer sur le manche. Jusqu’à la position de descente. Dans certains cas, la descente a été particulièrement violente, puisqu’il y a eu des blessés avant que les pilotes ne puissent reprendre les commandes."

"Il faut le dire, ce n’est pas la faute de Boeing, ils n’ont pas de chance. C’est leur fournisseur. Mais c’est quelque chose de très facile à vérifier et corriger, il suffit de procéder à une inspection. D’ici quelques semaines, la totalité de la flotte mondiale aura été vérifiée et l’incident sera derrière nous. Mais cela fait mauvais genre."

895 avions Boeing 787 à contrôler

Au total, 895 avions Boeing 787 vont devoir être contrôlés. "Ce sont des vols long courrier, l’avion qui remplace le 777, détaille Xavier Tytelman, ancien aviateur militaire, et rédacteur en chef du magazine Air et Cosmos. Toutes les compagnies l’exploitent, en concurrence avec l’Airbus A350. Notamment Air France, Air Canada. Vous en avez vraiment dans toutes les compagnies du monde. Pour l’instant, ils sont cloués au sol pour faire des vérifications."

"Mais cela ne prend que quelques heures, c’est vraiment très rapide. Il n’y a absolument aucun doute sur la fiabilité de tous ceux qui volent, que ce soient des Airbus ou des Boeing. On est vraiment sur une petite maintenance très rapide. Mais il y a quand même eu trois incidents avant de trouver la cause du problème. En réalité, dès la première occurrence, ils auraient dû comprendre le problème et trouver une solution."

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