Sa nomination avait suscité un tollé aux États-Unis auprès des associations antiracistes. Idéologue classé à l’extrême-droite et patron du controversé site Breitbart, Stephen Bannon fait parler de lui depuis des mois de l’autre côté de l’Atlantique. Après avoir rejoint l’équipe de campagne de Donald Trump, cet ancien banquier d’affaires de 63 ans l’avait suivi à la Maison Blanche, où sa place de conseiller stratégique n’a pas fait que des heureux. Mais les nuages s’amoncellent actuellement au-dessus de Stephen Bannon, récemment écarté du Conseil de sécurité national.
"Je leur ai dit de le recadrer ou c’est moi qui le ferai"
Ainsi, dans une interview au New York Post, Donald Trump lui-même a semblé prendre ses distances avec son conseiller. "Steve est un gars bien, mais je leur ai dit (à mon entourage) de le recadrer ou c'est moi qui le ferai. Je l’aime bien, mais vous devez vous rappeler qu'il n'est arrivé que très tard dans mon équipe de campagne. J'avais déjà battu tous les sénateurs et les gouverneurs, et je ne connaissais pas Steve. Je suis mon propre stratège et ce n'est pas comme si j'allais changer de stratégie parce que j'étais opposé à "Hillary la crapule"", a-t-il affirmé, alors que la montée en puissance de son gendre Jared Kushner dans les coulisses du Bureau ovale pourrait provoquer quelques remous dans l’organigramme de l’équipe du Président.
Part of my interview: Trump won't definitively say he still backs Bannon https://t.co/rnXu31zgxv via @nypost
— Michael Goodwin (@mgoodwin_nypost) 12 avril 2017