L'escalade continue. Moins d'une semaine après que les États-Unis ont frappé une base militaire en Syrie, provoquant la colère de la Russie et de l'Iran, notamment, un porte-avions américain est en route vers la péninsule nord-coréenne. Ce mardi, Donald Trump a réaffirmé qu'il était "prêt à résoudre" le problème nord-coréen sans l'aide de la Chine. Des déclarations qui interviennent quelques jours après de nouvelles frappes nord-coréennes de plus en plus près des côtes japonaises, un allié historique des États-Unis.
North Korea is looking for trouble. If China decides to help, that would be great. If not, we will solve the problem without them! U.S.A.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 11 avril 2017
"La Corée du Nord cherche les ennuis. Si la Chine décide d'aider, ce serait formidable. Sinon, nous résoudrons le problème sans eux ! USA"
En fin de semaine dernière, Donald Trump recevait son homologue chinois, Xi Jinping. La question nord-coréenne a bien entendu été abordée. Avant ce sommet, le président américain avait déjà indiqué au Financial Times être prêt à "régler" seul le problème de la Corée du Nord si la Chine tergiversait trop longtemps. Une position confirmée par Rex Tillerson, le secrétaire d'État, qui avait déclaré vendredi que les États-Unis étaient préparés à "agir seuls si la Chine n'est pas capable de se coordonner avec nous".
Ces déclarations, ainsi que la redirection du porte-avions USS Carl Vinson, qui devait initialement se rendre en Australie avant d'être redirigé vers la Corée du Nord, ont provoqué la colère de Pyongyang, qui a dénoncé ce mardi un déploiement "insensé" et s'est dit prêt à la "guerre"