Cette canalisation destinée au transport du pétrole pourrait relier le Canada aux États-Unis. Un projet qui avait été bloqué par Barack Obama en raison de la lutte contre le changement climatique et qui est remis sur la table par le milliardaire. Concrètement, il a signé mardi des décrets ouvrant la voie à la construction à deux oléoducs dans le Nebraska et le Dakota.
Donald Trump a toutefois précisé que la construction du projet Keystone XL sera conditionné à la renégociation du contrat avec la société TransCanada. "Nous allons renégocier certains des termes et, s'ils le veulent, nous verrons si cet oléoduc peut être construit", a-t-il affirmé.
Une décision dont s’est réjoui le Premier ministre canadien, Justin Trudeau. Lors d’une conférence de presse, il avait déclaré: “Je suis en faveur de ce projet d'oléoduc parce que cela va amener de bons emplois (...) et de la croissance économique".
En revanche, ces projets provoquent la colère des associations de défense de l’environnement. Selon les écologistes, l’extraction du pétrole fait partie des procédés les plus polluants.
Le projet Keystone XL est destiné à relier l’Alberta et ses sables bitumineux à l’ouest du Canada jusqu’au Nebraska dans le centre des Etats-Unis. Il devrait faire 1 900 kilomètres de long, dont 1 400 sur le territoire américain.