C’est sans doute sa dernière tournée diplomatique avant de laisser les clés de l’Élysée à son successeur. Loin de l’agitation actuelle de la campagne présidentielle, François Hollande poursuit sa tournée asiatique entamée dimanche dernier à Singapour. Avant une visite en Indonésie pour conclure ce périple, le président de la République était ce mardi en Malaisie et a profité de son passage pour discuter avec le Premier ministre malaisien, Najib Razak, de l’éventualité de livrer des avions Rafale à la Malaisie.
Dans une déclaration commune faite à Putrajaya, capitale administrative malaisienne, ce dernier a ainsi indiqué que "le nouveau Rafale sera peut-être acquis", tout en assurant que le gouvernement malaisien n’était "pour le moment pas prêt à prendre une décision". Najib Razak a toutefois noté "les succès de cet avion dans d'autres pays". De son côté, François Hollande a affirmé que la France souhaitait "accompagner" la Malaisie dans ce choix et "faire la démonstration – je crois qu'elle est faite entre nos deux ministres (de la Défense) – que cet avion est le meilleur au monde". Rappelant que la Malaisie avait acquis des sous-marins français ainsi que l’avion de transport militaire d’Airbus (A400M), le chef d’État français a souligné la "relation de confiance" entre Paris et Kuala Lumpur et "sa consécration dans la relation de défense".
Dans le courant de la matinée de mardi, le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a de son côté indiqué à l'AFP que les discussions sur l'acquisition du Rafale par la Malaisie portaient "sur l'achat de 18 appareils" pour un montant "autour de deux milliards d'euros".
(Avec AFP)