Déjà annoncé "peut-être" mort il y a plusieurs semaines par l’armée russe suite à un raid qu’elle avait mené, le chef de l’État Islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, a une nouvelle fois été annoncé mort cette semaine par l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme, une ONG syrienne. Face au repli territorial de l’organisation terroriste tant en Irak, où elle a perdu son fief de Mossoul, qu’en Syrie, où sa capitale Raqqa est assiégée, le sort du calife autoproclamé est en effet sur toutes les lèvres désormais.
Jim Mattis : "Ni confirmer, ni démentir"
Réagissant à cette nouvelle annonce concernant Abou Bakr al-Baghdadi, les États-Unis ont préféré se montrer prudents, assurant n’avoir aucune preuve du décès certifié du leader jihadiste. "Si nous savions, je vous le dirais. À cet instant, je ne peux ni confirmer ni démentir. Nous considérons qu'il est toujours vivant et pour l'instant je ne peux pas prouver le contraire", a ainsi déclaré ce vendredi le ministre américain de la Défense, Jim Mattis.
(Avec AFP)