L’assaut dure depuis plusieurs mois, mais Mossoul n’est toujours pas entièrement libéré du joug de l’État Islamique. Alors que l’armée irakienne et ses alliés progressent quartiers par quartiers dans cette ville prise par l’organisation terroriste en 2014, les combats font rage pour la capitale irakienne de l’État Islamique. Sur le reculoir depuis quelques jours avec plusieurs ponts et secteurs perdus au profit de l’armée loyaliste, les jihadistes traversent une période difficile, y compris pour leurs plus hauts dirigeants.
Al-Bagdadi exfiltré après avoir laissé des consignes ?
Ainsi, un responsable américain de la Défense a indiqué que le chef de l’EI, Abou Bakr Al-Bagdadi, était "vivant" mais avait "quitté Mossoul" face à l’avancée des troupes irakiennes. Ce dernier "n'exerce probablement aucune influence tactique sur la manière dont la bataille est menée", a ajouté ce responsable devant des journalistes. "Il a probablement donné de grandes orientations stratégiques" à ses chefs militaires sur place et les a laissés mener le combat, a-t-il poursuivi. Toujours selon les autorités militaires américaines, le commandement de l’EI pourrait envisager un repli de son "califat" sur la vallée de l’Euphrate.
(Avec AFP)