C’est décidément un Président tout sauf normal qui s’est assis dans le Bureau Ovale de la Maison Blanche depuis quelques mois. Très critiqué aux États-Unis par une partie de la population pour avoir pris certaines décisions très controversées et pour son style présidentiel qui détonne, Donald Trump est de nouveau contesté dans son propre pays, alors même que son image au sein de la communauté internationale semble s’améliorer suite à sa position de fermeté adoptée face à la Syrie et la Corée du Nord. Mais le milliardaire américain ne doit pas se battre cette fois contre des dictateurs belliqueux mais bien contre… ses déclarations d’impôts.
"Les vrais hommes paient leurs impôts"
En effet, plusieurs milliers d’Américains ont manifesté ce samedi dans quelques villes pour exiger que Donald Trump rende publiques ses déclarations d’impôts, chose qu’il se refuse toujours à faire. À Washington notamment, des milliers de manifestants se sont massés à quelques encablures du Capitole, brandissant des pancartes telles que "Que caches-tu ?" ou "Les vrais hommes paient leurs impôts". Un rassemblement organisé juste avant la date limite, le 18 avril, de déclaration de revenus pour 2016 aux États-Unis. Or, si tous les présidents et candidats à la Maison Blanche récents ont publié une ou plusieurs années de déclarations fiscales, la loi américaine n'oblige que la publication d'une déclaration financière donnant une approximation du patrimoine, des dettes et des revenus.
“We stand here declaring that we care about creating fair systems of taxation” – Rabbi Nehama Benmosche at #TaxMarch pic.twitter.com/qO7DEqBmJL
— Trump Tax March (@taxmarch) 15 avril 2017
"Republicans are complicit."#WhatAreYouHiding?#TrumpTaxes #TrumpRussia#TaxMarch pic.twitter.com/jvDpC0iicS
— LyndaWoolard (@LyndaWoolard) 15 avril 2017
Pro-Trump et anti-Trump s’affrontent à Berkeley
Ces manifestations ont parfois dégénéré, comme à Berkeley, dans la baie de San Francisco (Californie), où des bagarres ont éclaté dans un parc entre partisans et opposants à Donald Trump, donnant lieu à 21 interpellations selon le Los Angeles Times. "Nous allons visionner les vidéos de surveillance et celles prises par des témoins qui nous ont été envoyées et peut-être lancer des mandats d'arrêt", a déclaré la porte-parole de la police de Berkeley, Byron White, citée par CNN.
✅violents affrontements entre pro et anti #Trump à #Berkeley pic.twitter.com/dj5ZPngjLj
— ?Ⓜ️дthi€u ن??▽? (@Mathieu71_xls) 16 avril 2017
(Avec AFP)