Révélés en fin de campagne présidentielle, les liens entre l’entourage de Donald Trump et les autorités russes ne cessent de faire parler aux États-Unis, où une enquête spéciale a été ouverte pour faire la lumière sur les soupçons de collusion qui pèsent sur l’équipe de campagne du nouveau président américain. Quelques jours après l’audition ultra-médiatisée de l’ex-directeur du FBI James Comey devant la commission du Renseignement du Sénat, c’est au tour ce mardi de Jeff Session, ministre de la Justice américain, de se présenter devant les sénateurs.
Jeff Sessions plaide l’ignorance
Et si l’interrogatoire de James Comey n’a pas arrangé les affaires du président américain, celui de Jeff Sessions ne sera visiblement pas dans la même veine. En préambule de son audition, le membre de l’administration Trump a démenti être au courant de la moindre irrégularité. "Toute suggestion selon laquelle j'aurais été de connivence ou j'aurais eu connaissance d'une entente avec le gouvernement russe, dirigée contre mon pays, (...) serait un mensonge éhonté et détestable", a-t-il déclaré. L’Attorney General américain s’est également dit "confiant" envers Robert Mueller, nommé procureur spécial chargé d'enquêter sur ces soupçons d'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de 2016.
(Avec AFP)