Décidément, les premiers jours du mandat de Donald Trump sont bien difficiles pour le nouveau président américain. Opposition de la justice pour son décret sur l’immigration, démission forcée de son conseiller à la sécurité nationale, accusation de népotisme et de conflits d’intérêts autour de sa fille… Rien n’est épargné au milliardaire new-yorkais qui a pris l’habitude de critiquer publiquement les juges et les journalistes, accusés selon lui de fausser la réalité dans des buts politiques.
La presse dans le viseur de Donald Trump
Lors d’une conférence de presse d’environ une heure et demi organisée ce jeudi dans la célèbre East Room de la Maison Blanche, Donald Trump a donc tenté tant bien que mal de défendre son action à la tête du pays, prenant à partie les journalistes et affirmant que jamais un président n’avait réalisé autant de choses en si peu de temps avant lui. "Les gens le savent, la plupart des médias, non. Ou plutôt, ils le savent, mais ils ne l'écrivent pas", dénonce-t-il. "Je suis ici pour faire passer mon message directement au peuple (....) car nombre de journalistes de notre pays ne vous diront pas la vérité et ne traiteront pas les gens formidables de ce pays avec le respect qu'ils méritent".
"Vous êtes des gens malhonnêtes"
"La plupart des médias, à Washington DC, mais aussi à New York et Los Angeles, ne parlent pas pour le peuple mais pour des intérêts particuliers et pour les profiteurs d'un système qui est cassé. (…) Je vous dis simplement que vous êtes des gens malhonnêtes", a-t-il également lâché, avant d’enjoindre un journaliste à s’asseoir ou à se taire. Dans une ambiance électrique où le président américain a longtemps été sur la défensive, il a également affirmé ne pas être "une mauvaise personne". "Ce n’est pas Donald Trump qui a divisé le pays. Nous vivions déjà dans un pays divisé", a-t-il ajouté.