Bientôt un retour aux urnes pour les Grecs ? Ce mercredi, la porte-parole du Gouvernement d'Athènes, Olga Gerovasili a indiqué que des élections législatives anticipées à l'automne étaient "probables". Objectif, pour Alexis Tsipras, retrouver une majorité au Parlement, après les divisions internes au parti Syriza qui se sont créées au moment de la signature du protocole d'accord entre la Grèce et ses créanciers début juillet. Lundi 13 juillet, alors que la pression d'une sortie de l'euro est de plus en plus pressante, Alexis Tsipras parvient à un accord avec les créanciers de la Grèce. Problème, les termes de cet accord réclament toujours plus d'austérité, une vision que ne partagent pas la grande majorité des élus du parti Syriza, le parti d'Alexis Tsipras, et contraire au résultat du référendum organisée en Grèce une semaine plus tôt.
30 députés de Syriza votent contre les mesures de l'accord
Le Premier ministre grec lui-même affirme quelques jours plus tard ne pas croire en cet accord mais avoir été contraint de signer par l'urgence de la situation. Malgré cet aveu, la rupture avec les parlementaires de Syriza est consommée et le Gouvernement dirigé par Alexis Tsipras perd sa majorité.30 députés de son groupe ont voté contre les mesures d'austérité prévues dans l'accord et déjà présentées devant le Parlement les 15 et 22 juillet derniers. C'est aujourd'hui avec les soutiens des partis d'opposition qu'Alexis Tsipras gouverne. Une position difficilement tenable sur le long terme, d'où la "probable" nécessité d'organiser des élections législatives anticipées, avec toute l'incertitude qu'elles peuvent engendrer.