Président de la Fédération de Russie de 2000 à 2008, Vladimir Poutine n’avait pu se maintenir au pouvoir, la faute à une Constitution russe interdisant à quiconque d’effectuer plus de deux mandats consécutifs. Qu’à cela ne tienne, le natif de Léningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg) s’était à l’époque "arrangé" pour obtenir le poste de Premier ministre aux côtés du nouveau Président Dmitri Medvedev. Revenu à la tête du Kremlin en 2012, Poutine est assuré de rester à la tête de la Russie au moins jusqu’en 2018. Mais alors que de nombreux observateurs l’imaginent bien effectuer un dernier mandat jusqu’en 2024, la question de sa succession commence d’ores et déjà à se poser en Russie, alors qu’il aurait 72 ans cette année-là.
Viatcheslav Volodine déjà dans les starting-blocks ?
Or, le président russe a été interpellé lors d'une réunion au Kremlin par un ancien combattant de la guerre en Afghanistan, qui s'est plaint qu'un sénateur bien connu répétait à l'envi que Viatcheslav Volodine, actuel président de la Douma, serait bientôt chef de l’État. Âgé de 53 ans, ce dernier a déjà dirigé l’administration présidentielle et jouit d’une forte popularité dans ses fonctions actuelles. "Le successeur du président sera choisi par le peuple russe pendant une élection démocratique et par personne d'autre", a répondu Vladimir Poutine.
(Avec Reuters)