Ses grandes envolées lyriques à l’Assemblée générale des Nations Unies contre Israël, les États-Unis, George Bush ou l’Occident en général ont grandement marqué la diplomatie internationale des années 2000, de même que le développement du programme nucléaire iranien grandement accéléré sous sa présidence. Élu à la tête de l’Iran en 2005, réélu en 2009 dans des circonstances troubles qui avaient provoqué d’immenses manifestations dans tout le pays, l’ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad est de retour. Malgré l’avis contraire du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, l’ancien président a décidé de tenter sa chance une nouvelle fois, rapporte mercredi l’agence Isna.
Dans une déclaration publique, Mahmoud Ahmadinejad a par ailleurs précisé qu’il se présentait à l’élection présidentielle du 19 mai prochain pour "soutenir la candidature" de son ancien vice-président et ami Hamid Baghaie, lui aussi candidat.