Inès Gil est sur place, elle a passé la nuit dans une maternité à l’est de Kyiv.
Kyiv : des conditions d’accouchement drastiques, guerre oblige
Dans un couloir, une femme tente de rassurer son bébé. La lumière est faible, et il fait un peu froid. Depuis le début de la guerre, le 24 février 2022, le matériel installé à l’étage a été déménagé au rez-de-chaussée. Les femmes enceintes ou qui viennent d’accoucher doivent dormir sur des matelas posés au sol dans des couloirs. La lumière doit être éteinte après 22 heures. Pour leur sécurité, il est important de ne pas rester près des fenêtres la nuit, afin d’éviter d’être touchées par des explosions.
Les descentes au sous-sol à chaque alarme
La situation est difficile, nous dit Oxana, médecin dans cette maternité. Mais les patientes et le personnel médical se soutiennent. Quand il y a une alarme, tout le monde descend au sous-sol. Là-bas, plusieurs lits ont été installés, et il y a même une chambre d’accouchement qui a été installée depuis le début de l’invasion russe. Mais les sous-sols sont froids et insalubres.
Difficile d’imaginer une vie au quotidien dans ces conditions. Quand l’alarme prend fin, tout le monde remonte au rez-de-chaussée. Ces mesures sont nécessaires car la Russie a déjà frappé des hôpitaux par le passé. Il y a une semaine, la Russie a déjà bombardé une maternité à Marioupol.
Anton
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