Plus de trois mois après son blocage par la justice américaine et dans l'attente d'un nouvel examen prévu pour cette automne, le décret anti-immigration de Donald Trump a été remis partiellement en vigueur ce lundi, par décision de la Cour suprême des États-Unis.
Ce fameux décret, qui avait suscité de fortes polémiques outre-Atlantique mais aussi dans le reste du monde avant d'être suspendu, était accusé de cibler et de stigmatiser certaines populations, en refusant l'entrée sur le territoire américain aux habitants de six pays majoritairement musulmans. Il va désormais s'appliquer à tous les ressortissants "n'ayant pas établi de relation de bonne foi avec une personne ou une entité aux États-Unis".
Cette décision représente un petit succès pour le président américain, qui avait fait de ce décret l'une des ses mesures phares de campagne. Avec cet aval provisoire des plus hauts magistrats du pays, le pensionnaire de la Maison blanche obtient en effet une petite revanche après tout les revers judiciaires qu'il avait essuyés jusqu'alors.