Régulièrement pointées du doigt pour leurs abus et leur politiques commerciales en Europe, les multinationales ne sont désormais plus à l’abri de la justice. C’est ce que doivent se dire les dirigeants de Google aujourd’hui après la conséquente amende infligée cette semaine par l’Union européenne au célèbre et très puissant géant du Web. Bruxelles accuse en effet Google d'avoir abusé de sa position ultra-dominante dans la recherche en ligne pour favoriser son comparateur de prix Google Shopping, déployé depuis 2010 dans 13 pays européens, dont la France.
Participation au budget de l’UE réduite pour les 13 États concernés
Invitée ce samedi de France Inter, la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, s’est exprimée sur cette décision, alors Google a d’ores et déjà indiqué envisager un appel. Selon elle, "cette amende reviendra aux citoyens européens", chacun des 13 États membres concernés par la procédure voyant notamment sa contribution au budget de l'Union pour l'année suivante réduite "au prorata, en fonction de cette amende".
[ e direct] Margrethe @vestager, Commissaire européenne à la concurrence, est l'invitée d' @Alex_Bensaid https://t.co/T1DgnPApLf #Google pic.twitter.com/8IeCaNATxK
— France Inter (@franceinter) 1 juillet 2017