Leurs corps sont restés figés pendant près de deux mille ans dans la même position, enlacé dans les bras de l’autre. Jusqu’ici, le mystère demeurait sur l’identité de ces deux personnes. Un couple réunis dans leur dernier instant ? Une mère et sa fille ?
Les amants gays de Pompéi
Les analyses génétiques des restes de dents et d’os ont révélé qu’il s’agissait en réalité de deux hommes qui n’appartenaient pas à la même famille, a annoncé le 6 avril dernier Massimo Osanna, le directeur de fouilles du site archéologique. "L'analyse a montré de manière 'mathématique' que le personnage âgé de 18 ans était de sexe masculin, tandis que l'autre, de 20 ans, l'est aussi avec 'une grande probabilité'", précise le journal italien Corriere del mezzogiorno.
"On ne peut pas affirmer que ces deux personnages étaient amants", explique Massimo Osanna au journal italien. "Mais compte tenu de leur position, on peut en faire l’hypothèse. Ils ont d’ailleurs déjà été surnommés 'les amants gays de Pompéi'". Après deux mille ans, l'ADN se retrouve très abîmé, et ne peut donc fournir de certitude absolue. "l'unique chose qui résiste au temps, c'est leur amour", conclut toutefois le Corriere del mezzogiorno,