Il l’avait promis, il n’a pas attendu pour le même en oeuvre. Seulement trois jours après sa prise de fonction, Donald Trump a signé lundi une ordonnance décidant le retrait des Etats-Unis dans traité de libre-échange transpacifique (TPP).
Une décision symbolique pour celui qui a basé sa campagne sur le slogan “America First” (l’Amérique d’abord). Le nouveau président avait déjà affirmé sa volonté de renégocier toutes les relations commerciales de son pays avec ses partenaires, constituant un virage à 180 degrés par rapport aux politiques américaines de ces dernières décennies. “Ce que nous venons de faire est une très bonne chose pour l’ouvrier américain”, a-t-il déclaré en signant l’ordonnance.
Déjà vendredi dernier, dans son discours d’intronisation, Donald Trump avait affirmé “vouloir protéger nos frontières des ravages que les autres pays causent à nos produits, volant nos entreprises et détruisant nos emplois”. Le TPP avait été qualifié de “désastre potentiel” par le milliardaire lors de sa campagne pour les élections présidentielles.
Ce TPP avait été négocié pendant plusieurs années sous la présidence Obama et avait été signé par douze pays (Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour, Etats-Unis et Vietnam). Mais il n’était pas encore entré en vigueur.
A présent Donald Trump souhaite renégocier l’Accord de libre-échange nord-américain, conclu en 1994 avec le Canada et le Mexique.