Ses ravisseurs avaient menacé lundi d'exécuter Hervé Gourdel dans les 24 heures si la France ne renonçait pas à ses frappes en Irak. Le sort de ce Français de 55 ans, originaire de Nice est toujours incertain ce mercredi matin. La France exclut de se soumettre. François Hollande l'assure, "aussi grave que soit cette situation, nous ne cèderons à aucun chantage, fût-il le plus odieux, le plus abject", disait hier le chef de l'Etat. Il renouvelle son soutien aux autorités irakiennes.Depuis hier, l'armée algérienne est engagée dans une course contre la montre pour retrouver l'otage enlevé en Kabylie. De nombreux barrages ont été mis en places sur les routes de la région montagneuse où il a disparu.
"Un terroriste abattu hier après-midi par l'armée"
Selon Sal Sabil Chellali, journaliste en Algérie, joint par Olivier Freiss à 7 h ce mercredi matin sur Sud Radio, "on n'a pas beaucoup de nouvelles ce matin. L'ultimatum arrivait à échéance hier à 20h heure d'Alger. Mais l'Algérie ne s'inclinera jamais devant le terrorisme, a dit hier un ministre algérien en déplacement à New York. Plusieurs opérations de ratissage sont en cours. 1500 soldats, des parachutistes et des membres des services de sécurité sont sur zone. Un terroriste a été abattu hier après-midi par l'armée, mais on ne sait pas pour l'instant s'il existe un lien entre cet homme et Hervé Gourdel".