C’est un attentat qui risque bien ne pas œuvrer à la stabilité déjà extrêmement fragile de la région. Ce lundi, à Lahore, ville de 7 millions d’habitants située au nord-est du Pakistan et toute proche de la frontière indienne, une bombe a explosé en plein milieu d’une manifestation de plusieurs centaines de pharmaciens protestant devant l’Assemblée nationale contre une loi régulant le secteur médical. Selon les dernières estimations, le bilan de l’attaque serait de 10 morts et 71 blessés.
"Les gens pleuraient"
"L'explosion était très puissante. J'ai vu les blessés et les corps, les flammes entourant les lieux de l'explosion. Les gens pleuraient", a raconté à l'AFP Muhammad Tariq, témoin du drame. "La police sur place m'a indiqué qu'il s'agissait d'un attentat suicide, nous sommes en train d'enquêter", a de son côté indiqué Rana Sanaullah, ministre de la Justice de l'exécutif de la province du Pendjab, dont Lahore est la capitale. La faction Jamaat-ul-Ahrar des talibans pakistanais a revendiqué l'attentat, prévenant dans un communiqué que cet attentat n'était "qu'un début".