Le conflit en Syrie est entré mercredi dans une nouvelle phase, avec les premières frappes aériennes menées par la Russie sur le territoire syrien.Visant plus spécifiquement les régions de Homs et de Damas, ces bombardements s'inscrivent dans la volonté, exprimée quelques jours plus tôt à l'ONU, de mener de front, avec la coalition internationale, une attaque contre l'Etat Islamique.Seulement quelques heures après ces frappes, pourtant, la France et les Etats-Unis ont laissé entendre leur scepticisme. Pour Paris comme pour Washington, les bombardements menés par Moscou viseraient plus à affaiblir les rebelles syriens que Daesh, Moscou étant un allié de longue date du président Bachar El-Assad.Une réunion militaire est prévue dans les heures qui viennent entre la Russie et les Etats-Unis pour coordonner leurs actions aériennes respectives sur le territoire syrien.
Paris et Washington ont des doutes sur les cibles russes en Syrie
Par Jérémy Jeantet
Alors que l'armée russe a procédé mercredi à ses premières frappes en Syrie, la France et les Etats-Unis craignent que Moscou prenne pour cible les rebelles syriens plutôt que Daesh.