Lundi, les ministres de la Justice et de l'Intérieur des 28 pays de l'Union Européenne se réunissaient pour apporter des réponses à la crise des réfugiés qui frappent à la porte de l'Europe.S'il n'y a pas eu d'accord sur la répartition contraignante de 120 000 réfugiés entre les différents pays, des mesures ont été annoncées, notamment dans le domaine de la lutte contre les trafiquants.
Accueil des migrants : un accord partiel
Les 28 Etats membres ont notamment travaillé à un accord prévoyant l'accueil de 160 000 réfugiés. Parmi elles, L'accueil de 40 000 d'entre eux a été entériné, mais les différents ministres n'ont pas réussi à aller plus loin.Il n'y a pas, pour le moment, d'unanimité au sein du conseil des ministres de l'UE. Certains pays continuent de refuser le caractère contraignant de ces quotas et une nouvelle réunion est déjà prévue le 8 octobre pour essayer d'avancer sur ce point.
Renforcement des moyens pour lutter contre les passeurs
C'est au final le point sur lequel cette réunion d'urgence a permis d'avancer, celui de la lutte contre les passeurs qui se livrent à un véritable trafic d'êtres humains. Les ministres de l'UE ont validé le principe d'une intervention militaire pour lutter contre ce phénomène.C'est en fait l'opération UE Navfor Med (Opération européenne de lutte contre les trafiquants en Méditerranée) qui passe à la vitesse supérieure avec l'arrivée d'hélicoptères, de sous-marins et de drones, ainsi que de 7 frégates supplémentaires, dont une viendra de France.