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Pour M. Valls, "François Hollande s'est hissé au niveau de l'Histoire"

Par Jérémy Jeantet

Les réactions se succèdent après l'annonce, ce lundi matin, d'un accord entre l'Eurogroupe et la Grèce pour débloquer un nouveau plan d'aide et se diriger vers le maintien du pays dans la zone euro. Le Premier ministre Manuel Valls a salué "la constance, l'autorité, le sang-froid et la méthode" du président de la République.

En début de matinée, le président du conseil européen Donald Tusk a annoncé qu'un accord a été trouvé entre les membres de l'Eurogroupe pour parvenir à débloquer un 3e plan d'aide pour la Grèce et ainsi éviter, pour le moment, une sortie du pays de la zone euro. "C'est une victoire pour l'Europe, s'est réjoui le Premier ministre Manuel Valls, invité de BFMTV à la mi-journée. C'est sur la base d'un compromis. Il a été possible grâce aux discussions, longues, beaucoup aux initiatives du président, grâce à la solidité du couple franco-allemand. La position de la France a été constante, cohérente. Le président a exercé cette mission avec beaucoup d'autorité, de sang-froid et de méthode."

"S'il y a accord, c'est qu'il y a convergence entre la France et l'Allemagne"

Le couple franco-allemand a été au centre de tous les regards ce week-end, notamment avec les invectives de Nicolas Sarkozy appelant à un apaisement des tensions apparues ces derniers jours. "Je ne veux pas polémiquer, a réagi Manuel Valls. Le rôle d'un dirigeant politique, surtout quand il a été président, est de se hisser au niveau du moment. François Hollande s'est hissé au niveau de l'Histoire. Il y a des divergences, des sensibilités différentes, ce n'est pas nouveau. Nous sommes deux grands pays. En même temps, s'il y a eu un accord, c'est qu'il y a eu une convergence de vue entre la France et l'Allemagne. Le résultat est là, la Grèce reste dans la zone euro."Un peu plus tôt, c'est François Hollande lui-même qui a pris la parole pour saluer cet accord, au bout d'une nuit blanche de négociations : "Après plus de 15 h de discussions, de négociations, de débat, un accord a été trouvé. Cet accord, la France le cherchait, le voulait et il est là. Il permet à la Grèce de rester dans la zone euro avec, forcément, le respect des règles européennes. L'objectif, c'était que la zone euro puisse être respectée dans son intégrité, dans son unité."Une vision validée à la fois par Alexis Tsipras, ou encore Jean-Claude Juncker, qui ont tous deux affirmé lundi matin que l'hypothèse d'un "Grexit" appartenait au passé. Angela Merkel a également fait part de sa satisfaction concernant cet accord, dont elle estime que "les avantages dépassent largement les inconvénients", ainsi que de la "large palette de réformes" consenties par le Gouvernement d'Athènes. Selon elle, la Grèce fait les efforts nécessaires pour retrouver la croissance, même si elle ajoute que le "chemin sera long et difficile".

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