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Quand Donald Trump souffle le chaud et le froid avec Israël

Par Benjamin Jeanjean

Alors que la campagne électorale américaine avait vu Donald Trump prendre fermement position en faveur d’Israël sur plusieurs sujets brûlants, le président américain envoie désormais des signaux contradictoires à son homologue du Proche-Orient.

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C’est l’une des grandes inconnues qui entourent l’élection de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine et son accession à la Maison Blanche. Sans véritable passé politique ni expérience diplomatique, l’attitude du désormais ex-homme d’affaires en politique internationale a suscité bien des interrogations. Interrogations qui n’ont pas été levées par les premiers jours du milliardaire dans le Bureau ovale.

Les colonies, pas bonnes pour la paix selon Donald Trump

Alors que Donald Trump avait manifesté un penchant certain pour les positions pro-israéliennes lors de sa campagne, certaines de ses déclarations laissent penser que son attitude sera peut-être plus nuancée que cela. Ainsi, le truculent président a déclaré dans le journal Israel Hayom ne pas croire que le développement des colonies israéliennes, sujet brûlant actuellement au Proche-Orient, soit "bon pour la paix".

Le déménagement de l’ambassade à Jérusalem ? Pas si acté que ça

De même, alors qu’il avait indiqué lors de sa campagne qu’il déménagerait une fois élu l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem (mesure ô combien symbolique puisque Jérusalem n’est pas reconnue par la communauté internationale comme capitale officielle d’Israël), Donald Trump semble finalement vouloir se donner le temps de la réflexion. "J'étudie le sujet, et nous verrons ce qui se passera", déclare-t-il en soulignant que sa décision n'est "pas facile" et qu'il y réfléchit "très sérieusement".

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