Sa nomination fin janvier au sein du Conseil de sécurité nationale (NSC), institution très influente outre-Atlantique en matière de sécurité intérieure et de politique internationale, avait suscité la polémique. Steve Bannon, proche conseiller du président américain Donald Trump, ne fait désormais plus partie de l'organigramme de l'administration. Son nom ne figure plus sur la liste réactualisée des membres, rendue publique ce mardi.
Homme d'affaires influent, très présent dans les médias et ex-patron du site d'extrême droite Breitbart News, cet admirateur de Ronald Reagan (Président des États-Unis entre 1981 et 1989) est connu pour ses saillies anti-establishment et ses convictions conservatrices assumées.
Le président américain avait fait de Bannon un membre permanent du NSC le 28 janvier 2018, dans la foulée de son investiture. Une décision que n'avaient pas manqué de critiquer certains observateurs qui craignaient une manœuvre destinée à "politiser" le Conseil. Celui-ci étant dirigé depuis le 20 février par H.R. McMaster - général de 54 ans et vétéran d'Irak et d'Afghanistan - qui avait succédé à la hâte au général Flynn, contraint de démissionner après les révélations sur ses contacts répétés avec l'ambassadeur russe. Un épisode fâcheux pour l'administration Trump qui avait mis en lumière, selon certains médias, l'influence supposée de Bannon.