Le parquet suédois a annoncé ce vendredi que les poursuites pour viol contre Julian Assange, fondateur du site WikiLeaks, avaient été abandonnées après 7 ans de procédure.
Cet épilogue judiciaire est une victoire et un soulagement pour le ressortissant australien, qui a toujours nié ces accusations de viol - émanant d'une citoyenne suédoise âgée d'une trentaine d'années - affirmant à maintes reprises qu'il y avait bien eu des relations sexuelles mais que ces dernières avaient été consenties.
Toujours sous le coup d'une arrestation à Londres
Toujours réfugié au sein de l'ambassade équatorienne à Londres, afin d'échapper à un mandat d'arrêt européen émis à son encontre, Julian Assange n'a eu de cesse de dénoncer cette procédure, qu'il qualifie de manœuvre destinée à accélérer son extradition vers les États-Unis, pays dans lequel il encourt des poursuites pour avoir divulgué des documents militaires et diplomatiques confidentiels, via son site WikiLeaks.
En dépit de cette décision la police britannique s'est dite "obligée" de l'arrêter si jamais il sortait de l'ambassade d'Équateur, car il reste poursuivi pour un "délit bien mineur". Assange avait en effet violé sa liberté sous caution en 2012.
Assange "n'oublie pas et ne pardonne pas"
Dans un tweet publié ce vendredi après-midi, Julian Assange s'est montré assez amer malgré cette bonne nouvelle. "Détenu pendant 7 ans sans aucun charge pendant que mes enfants grandissaient et que mon nom était traîné dans la boue. Je ne pardonne ni n'oublie", a-t-il lâché.
Detained for 7 years without charge by while my children grew up and my name was slandered. I do not forgive or forget.
— Julian Assange (@JulianAssange) 19 mai 2017