Selon un bilan réactualisé par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), au moins 38 civils et autres combattants antijihadistes ont trouvé la mort ce mardi dans des attaques suicides, perpétrées par l'État islamique dans un camp de réfugiés de la province de Hassaké, au nord-est de la Syrie.
Situé à proximité de la frontière irakienne, ce camp temporaire abritait 300 familles ayant fui l'Irak et la province syrienne de Deir Ezzor, lorsque des kamikazes s'y sont introduits avant de se faire exploser. Dans le même temps, d'autres attaques suicides ont également été perpétrées aux alentours.
Selon le directeur de l'OSDH, les terroristes étaient "au moins 5" et des combats ont éclaté dans la foulée entre des combattants jihadistes et des membres des Forces démocratiques syriennes (FDS). Les violences ont tué "au moins 38 personnes dont 23 civils", a précisé cette même source. De son côté, le croissant rouge kurde a confirmé la série d'attaques, recensant pour sa part 22 pertes civiles.
Constituées de combattants arabes et kurdes soutenus par les États-Unis, les FDS sont actuellement en première ligne sur le front syrien et mènent la lutte contre les jihadistes, à qui ils ont repris plusieurs territoires autour de Raqa, capitale autoproclamée du califat de l'EI.