La quatrième sera-t-elle la bonne ? Après trois rounds de négociations l’an dernier, le gouvernement syrien et l’opposition se retrouvent cette semaine à Genève dans le cadre d’une quatrième session de discussions censées faire avancer la paix en Syrie. La délégation du gouvernement de Damas et celle du Haut comité des négociations (HCN), rassemblant des groupes clés de l’opposition, sont ainsi d’ores et déjà arrivées en Suisse, et d’autres devraient suivre.
La Russie demande à Bachar el-Assad de cesser les bombardements
À l'issue d'une réunion du Groupe de travail sur le cessez-le-feu, l’émissaire spécial de l’Onu sur la Syrie, Staffan de Mistura, a assuré que la Russie tentait de convaincre Damas de cesser provisoirement ses bombardements. "Aujourd'hui, la Russie a annoncé à tout le monde qu'elle avait formellement demandé au gouvernement syrien de laisser le ciel (syrien) silencieux pendant les discussions", a-t-il déclaré.
L’Onu n’attend pas de "percée immédiate"
Malgré ce "geste" effectué, Staffan de Mistura n’est pas forcément très optimiste sur les résultats à attendre de cette session. "Est-ce que j'attends une percée immédiate ? Non, je n'attends pas de percée immédiate (...) mais le début d'une série de rounds", a-t-il déclaré. Quant à savoir si les deux principales délégations accepteront pour la première fois de se parler directement face à face, le médiateur onusien n’a pas été en mesure de répondre. "Je veux d'abord en parler avec les délégations demain matin lors de rencontres bilatérales", a-t-il temporisé.
(Avec AFP)