S’il ne fait pas autant parler que ces derniers mois, le conflit militaire en Ukraine entre l’armée nationale et les rebelles séparatistes soutenus par la Russie n’en reste pas moins intense. Ainsi, sept personnes ont été tuées ce vendredi près de la ville d’Avdiïvka (est). Les autorités ukrainiennes ont déploré la mort de trois soldats près de la ligne de front ainsi que celles d’une habitante et d’un secouriste, tandis que les séparatistes assurent que deux civils ont été tués par des bombardements ukrainiens à Donetsk.
Les États-Unis condamne les "actions agressives" de la Russie
A l’heure où les deux camps s’accusent mutuellement d’être à l’origine de cette flambée de violences inédite depuis l’instauration d’un cessez-le-feu "illimité" fin décembre, les États-Unis ont réagi par l’intermédiaire de Nikki Haley, ambassadrice américaine à l’Onu. Devant le Conseil de sécurité, cette dernière a assuré vouloir "de meilleures relations avec la Russie", tout en "condamnant de manière forte et claire les agissements russes", qu'elle a qualifié d'"actions agressives". Alors que Donald Trump a prôné un rapprochement avec Moscou pendant sa campagne électorale, Nikki Haley a indiqué ce jeudi que les sanctions contre la Russie resteront en place "jusqu'à ce qu'elle redonne le contrôle de la péninsule (de Crimée) à l'Ukraine".Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a rétorqué que "la Russie ne peut que prendre (des mesures) sur le front politique et diplomatique, ce qu'elle fait. Actuellement, l'important est d'une manière ou d'une autre de forcer et convaincre Kiev à abandonner ce genre d'aventures assez criminelles et pouvant compromettre le processus de Minsk".(Avec AFP)